Brevets sur la décontamination par lumière pulsée

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Les brevets sur la décontamination par lumière pulsée

Pulsed light sterilization patents

 

Afin d’identifier les acteurs mondiaux, et les stratégies de dépôt des différents acteurs, une veille brevets est assurée. Cette veille est également importante pour accompagner nos clients dans leur phase de développement et d’innovation. Le but est de pouvoir proposer un accompagnement efficace et compréhensible à tous nos collaborateurs, partenaires, et clients.

Nous proposons, dans cet article, les grandes lignes directrices liées aux brevets de la lumière pulsée en tant que source de décontamination. N’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez plus de renseignements sur une thématique particulière. contact@sterixene.com

 

Les grandes lignes

 

En 1980, le premier brevet concernant la lumière pulsée en tant que source de décontamination était déposé. C’était au Japon, par Hiramoto. Depuis, des centaines de brevets ont suivis. Sur la totalité des brevets répertoriés, les premières décennies (1980 à 2010), une progression constante mais non démesurée, du nombre de brevets est perçue. Elle s’explique par le fait que le brevet de Hiramoto bloque l’acquisition de la technologie. En ce sens, les activités de recherche sur la lumière pulsée existent mais restent encore limitées. En conséquence, seules les personnes qui auront acheté le brevet de Hiramoto seront en capacité de faire avancer les données sur le sujet. Cela sera le cas, entre autre, de Alexander Wekhof mais aussi PurePulse®.

 

Les principaux pays dépositaires

 

Parmi tous les brevets répertoriés, trois pays se démarquent fortement : La Chine, Les Etats‑Unis et le Japon. Ces pays contribuent aux avancées de marchés, de process, et font évoluer la maîtrise de la technologie lumière pulsée. Néanmoins, cette répartition ne donne qu’une indication quantitative sur une durée de presque 40 ans. Il est donc important de noter que les pays qui ont fait évoluer la technologie les premières années, ne sont pas forcément les mêmes que ceux qui proposent de nouveaux marchés aujourd’hui. Nous allons plus loin dans cette analyse dans les chapitres suivants.

 

Les stratégies de protection

 

Nous avons vu que la Chine et Les Etats‑Unis représentent à eux deux 60% des dépôts de brevet et que le Japon en représente 21%.

Mais vers quels pays se font les demandes de protection ?

Dans la répartition ci‑dessous, on notera que les demandes de protections se font principalement sur les quatre Etats suivants :

  • Chine pour 20%
  • EtatsUnis pour 19%
  • Japon pour 17%
  • Europe pour 9%

On retrouve, sans surprise, les trois Etats les plus dynamiques en terme de dépôt de brevet.

L’Europe, puissance industrielle reconnue au niveau mondiale a fait l’objet de 9% des demandes d’extension. Les pays européens les plus demandés au niveau de la protection sont la France pour 9% puis l’Allemagne 5%.


Contribution par année et par pays

Dans cette étude, quatre pays sont représentés : la France, la Chine, les Etats‑Unis et le Japon. Il s’agit des pays où la protection et la contribution sont les plus fortes. Le but est de comprendre l’évolution des dépôts par pays. Les Etats‑Unis sont les grands dépositaires des premières décennies, rejoints ensuite par le Japon quelques années plus tard. La France et la Chine sont absents de 1980 à 2004.

En 2004, alors que la technologie est arrivée dans le domaine publique, la France commence tout juste à réaliser ces premiers dépôts, sur de nouveaux marchés ou sur l’amélioration de la technologie de la lumière pulsée.

La Chine arrivera en 2009 et ne cessera pas d’augmenter son nombre de contributions. Néanmoins, les brevets chinois, le plus souvent, ne sont protégés qu’en Chine. Il n’y a donc pas de stratégie de marché internationale. La dimension locale leur est suffisante.

Les sujets des brevets

 

Majoritairement les brevets parlent de l’amélioration de l’existant (35%) ou d’une réalisation de machine avec une particularité technique supplémentaire, sans en donner son usage.

Plus précisément, les sujets sur les aliments, les liquides et les emballages sont les plus représentés.

En effet, Purepulse®, dans les années 90, parlait déjà d’utiliser la technologie lumière pulsée pour décontaminer les emballages agroalimentaires. Ils s’étaient d’ailleurs associés à TetraPack, toujours dans les années 80‑90 (voir l’histoire de la lumière pulsée). Il n’est donc pas étonnant que cette thématique soit restée, encore aujourd’hui, une opportunité de marché.

Les aliments sont également, sans surprise, une grande activité de recherche. Il est d’ailleurs important de préciser qu’en 1996, la FDA avait déjà validé la lumière pulsée comme traitement de décontamination sur les aliments. Encore une fois, ce sujet de recherche et de brevet n’est donc pas étonnant. Il est en fait la conséquence du travail effectué par les grands acteurs des Etats‑Unis des années 90.

Enfin, la décontamination des liquides est représentée à hauteur de 16%. Pour les liquides, on pourrait expliquer cela par le fait que la lumière pulsée est une réelle alternative aux UV continus qui utilisent des lampes éco‑toxiques.


 

Ce court article donne un aperçu des brevets concernant la décontamination par lumière pulsée. Il sera régulièrement mis à jour. Pour plus de renseignements : contact@sterixene.com